lundi 22 juillet 2013

Paris Plages 2013


Cette année on y retrouve beaucoup de verdure:


certains coins des quais sont ainsi joliment garnis de nombreuses espèces végétales,


palmiers, arbustes et même plantes à fleurs...


A noter également la réhabilitation de toute une partie des bords de Seine, y compris cet ancien bâtiment: 


un café y a même été installé pour l'occasion;


sans oublier la rénovation des dallages de pierre en direction de Sully Morland...


 Enfin, certains dessous de ponts ont été nettoyés,


rendant la promenade encore plus belle.


 Plus loin, honneur au fleuve,


 avec une agréable impression d'espace...


Les crépuscules y sont toujours aussi appréciés des Parisiens tout comme des touristes,


 qui goûtent avec bonheur à la fraîcheur des fontaines d'eau...


mais aussi des brumisateurs...


.. qui font tout particulièrement la joie des enfants!


Mais le soir tombe,


et c'est bientôt l'heure du repas,


certains dînant sur des péniches,


tandis que d'autres s'installent pour pique-niquer sous les arbres.


Les saules pleureurs,


quant à eux,


laissent nonchalamment tremper les extrémités de leur feuillage dans l'eau.


dimanche 21 juillet 2013

Précieux présent


Une de mes amies recherchait un morceau d'œil de tigre.


Ayant trouvé une belle pierre,


je me remémorais les couleurs qui la font vibrer,


et j'associais ainsi deux feuilles,


l'une à motif, l'autre unie,


en parfaite harmonie avec les teintes dorées et sombres du minerai.


Il ne me restait qu'à plier,


une feuille, puis l'autre,


séparément,


puis les déplier complètement...


..avant de les remettre en forme ensemble, tel un écrin.


Persévérance d'une pierre,
fragilité de la feuille de washi,
Instant présent.

Œil de tigre: Minerales do Brasil.
Papiers du Japon.

jeudi 18 juillet 2013

Contrastes

Réalisé avec le Figaro Magazine et Femme Actuelle.

Vie sacrée ou superficielle? La première peut nous sembler trop austère, la deuxième un peu trop légère. Reste donc à trouver un équilibre entre les deux...

Aux sources des fleurs

Réalisé avec Femme Actuelle et Maxi.

vendredi 12 juillet 2013

Wabi Sabi at Japan Expo 2013

Carte postale de Sumie Hidaka (Wabi Sabi) et fleurs en perles de Minako Simonagase (Candy Garden).

Cette année, à Japan Expo, toute une partie du salon, bien plus grande que par le passé, était consacrée aux arts traditionnels japonais liés aux fleurs et à la poésie qu'elles inspirent. Peintes, cousues, sculptées, chacune d'entre elles offrait sa beauté et sa délicatesse au regard des visiteurs.

Parmi ces stands, on pouvait notamment admirer le travail long et minutieux de Minako Simonagase, artiste passée maître dans la composition d'ikebana en perles dont on peut voir un petit exemple ci-dessus. Elle proposait ainsi des pièces uniques mais également des cours d'initiation.

Cette très belle exposition était de plus animée par des spectacles variés tels que des séances de cérémonie du thé (chanoyu), des concerts de tambour ou des danses aux couleurs chatoyantes. Seul bémol: le bruit des alentours qui nuisait un peu à certaines présentations nécessitant le calme et la sérénité. Sans compter qu'avec autant de monde circulant dans ce dédale pourtant immense, il n'est pas aisé de se concentrer...

Enfin, un peu plus loin, on retrouvait bien sûr avec plaisir certains participants tels que Yusoku (essayage de costumes de cérémonies) et Aoi Clothing (pièces réalisées à partir d'anciens kimonos) qui s'étalait même sur deux emplacements, l'un consacré aux créations vestimentaires et l'autre aux accessoires!

Ancien obi en soie brodé, Aoi Clothing.

lundi 8 juillet 2013

Extrême raffinement

Réalisé avec le Figaro Madame.

Les années 1920-1930, avec des couturiers comme Paul Poiret et Gabrielle Chanel avaient lancé la mode des silhouettes filiformes, permettant aux femmes d'être davantage actives - y compris hors de la maison - tout en restant élégantes. Ensembles du jour ou du soir, courts ou longs, les vêtements féminins s'adaptent ainsi à un nouveau mode de vie, plus moderne et tourné vers l'extérieur. Les corps changent aussi, désormais libérés de leur forteresse textile qui les enfermait complètement jusque-là.

Puis vint la Seconde Guerre Mondiale, qui comme la première mit à contribution les femmes dans les usines, pour remplacer les hommes partis au front. Les années 1950 qui suivirent furent globalement aussi austères que cette sombre période de l'histoire en matière de création vestimentaire, avec des tailleurs aux couleurs ternes et à la coupe particulièrement sévère.

Les années 1960-1970 voient au contraire l'arrivée progressive de la couleur sur les écrans et les tissus. Par ailleurs, des voix féministes s’élèvent de plus en plus en faveur de l'égalité homme-femme, tandis que la mode avec Yves Saint Laurent encourage le port du pantalon, de la veste militaire ainsi que du smoking, pièces issues du vestiaire masculin.

De ce mélange des genres initié en plein "flower power" sera issu directement le style androgyne des années 1980-1990, pimenté par quelques excès électroniques et/ou futuristes donnant souvent aux mannequins des allures d'extra-terrestres. Dans cette perspective, les années 2000 n'ont fait que renforcer ce goût du "bizarre à tout prix" sur les podiums, quitte à ce que la plupart des gens (dont même des clients potentiels) estiment que c'est immettable. Et les top-modèles, de minces sont devenues squelettiques, à tel point qu'il a fallu interdire certaines de défilé.

Alors c'est entendu, l'extrême raffinement, sur un croquis comme ci-dessus, ça peut donner un effet esthétique, mais quid d'une femme... en chair et en os? Si la mode doit se faire au mépris du bien-être corporel, mieux vaut s'abstenir, non? N'oublions pas qu'à l'origine, le principe de la Haute Couture, suivant celui du sur-mesure, consiste à s'adapter au corps de chaque femme pour le mettre en valeur, et non l'inverse.

Attention fragile!

Réalisé avec le Figaro Madame, le Figaro magazine, Le Courrier des Yvelines (supplément gratuit de l'Agence des Espaces Verts d'Ile de France), Femme Actuelle et Maxi.