mercredi 16 mars 2011

La main dans le sac!

Plusieurs fois que je lis des pages de magasines consacrées au sac de femme, de son contenant matériel à sa symbolique sociale et psychologique. Alors, moi aussi, j'ai décidé de faire un peu le tour de la question.

Mon sac fétiche?
Un modèle carré ou rectangulaire, solide, au toucher soyeux, qui soit le plus petit possible mais puisse contenir certains trucs un peu volumineux que j'aime avoir sous la main quand je sors.

Dans mon sac?
Ça dépend des occasions,
Si je prévois pour la journée ou la soirée: mes cartes de visite, du fond de teint, des clés, mon Iphone, un mini miroir mauve dans son sachet en tissu assorti, une carte bleue, un bloc-note, un stylo, un mètre ruban, mes lunettes de soleil, quelques pièces de monnaie, et parfois des papiers divers.
Si c'est pour le week-end, j'ajoute mascara, fard à joue et à paupières, houppette, tickets de transport.
Si c'est pour la plage, je prends un grand sac en fibres naturelles et j'y mets drap de bain, maillots de soie et crème solaire bio...

Ce que représente mon sac?
Globalement, mes activités extérieures:
Le "petit", que j'ai au quotidien, c'est mes "relations publiques": travail, connaissances, amis, courses, shopping...
Quand il s'agit de voyages ou de journées à la plage, c'est plus mon "confort" du dehors.

Le sac féminin reste-il un "mystère", un "territoire interdit" pour l'homme, comme l'écrit Jean-Claude Kaufmann dans son nouveau livre?
Certainement. Il serait à mon avis impoli et malvenu pour un homme de fouiller dans le sac d'une femme, à moins qu'ils ne soient particulièrement intimes, ou qu'ils aient une relation de couple bien établie. D'ailleurs l'inverse ne me paraît pas plus correct, simplement ça n'a peut-être pas la même connotation si c'est une femme qui jette un œil dans les poches d'un homme. Je dis "les poches", car c'est ce qui me semble le plus proche comme version masculine du sac de femme.

En tout cas, j'ai apprécié la remarque de Jean-Claude Kaufmann sur le sac qui s'étoffe en même temps que la femme se libère dans la société; j'avoue que je n'avais pas songé à un tel rapprochement. Mais ce n'est pas faux: beaucoup pensent s'être "émancipées" et trimbalent pourtant chaque jour une imposante besace avec elles, marque d'un poids "sociétal" plutôt lourd. Pour ma part, ça ne serait pas possible: non seulement je suis très indépendante, mais en plus il est indispensable pour quelqu'un comme moi d'avoir le strict minimum, discret, léger et pas encombrant.

Mes sentiments liés au sac?
Je n'ai pas d'attachement envers cet accessoire, ni au concept, ni à ceux dont j'aime la forme ou l'aspect. J'en ai de très jolis et aime changer selon mes ensembles vestimentaires, mais au fond, si je dois sortir sans, ce n'est pas un drame, loin de là!

Il fut une période où j'aimais y mettre de minuscules objets souvenirs, au caractère affectif ou liés à des gens que j'appréciais. Depuis quelques années, j'ai passé ce cap: ça prenait trop de place, s'abîmait, se perdait, et puis ça ne me servait pas. Sans oublier que ça me rendait parfois inutilement nostalgique.
Alors j'ai laissé tomber; et j'ai gardé "l'essentiel".

Remplir et vider son sac: tout un poème!
Beaucoup aiment sans doute le remplir, moi j'aime bien y "faire le vide", même si je ne le fais pas souvent. Car après, j'ai la sensation relaxante d'un agréable petit soulagement, exactement comme quand je viens de faire du rangement et une sauvegarde sur mon ordinateur. Ça me permet simplement de pouvoir "passer à autre chose", tel un mini bilan instantané.

Et l'ordre dans tout ça?
Mon sac n'est pas toujours ordonné, notamment à cause des tickets de paiement et cartes de visites diverses que j'y laisse souvent traîner. Mais ce que j'y mets est rangé presque chaque fois selon une place précise, de sorte que je m'y retrouve. Il n'y a guère que mon Iphone que je cherche en m'énervant dès qu'il sonne... Évidemment, ça reste malgré tout un des multiples "miroirs" de notre façon d'agir dans la vie courante.

Un coup de foudre?
Pas pour ce type d'objet. Moi ce serait plutôt pour un vêtement à la ligne tellement fluide qu'on ne le sent pas... et en soie bien sûr.

Le sac de luxe?
Ça en impose, c'est sûr. Mais attention, ça peut vite nous transformer en cible aussi: je connais deux personnes qui se sont faites agresser à cause de leur splendide accessoire. Quel dommage de mettre ainsi sa vie en danger! Prudence, donc! Car en plus d'être un "marqueur social fort", c'est également une preuve ostensible de "richesse"...

Accessoire ou nécessité profonde?
Objet utile mais pas indispensable au quotidien, il se révèle un atout quand il est bien choisi lors de sorties chics.

Frontière de l'intimité féminine?
Ça dépend des femmes, je pense. En tout cas, pas pour moi: preuve est faite, je n'ai rien à y cacher...

2 commentaires:

  1. Le sac des désirs n'a pas de fond.
    Proverbe japonais


    Mange selon la hauteur de ton sac à provisions, marche selon la largeur de ton pas.
    Proverbe tibétain

    RépondreSupprimer
  2. Voilà qui est d'actualité, une bonne conclusion à mon article!
    La boucle (du sac) est bouclée.
    Merci! _@_!!

    RépondreSupprimer